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Attentat en Italie: deux suspects interrogés

Deux personnes ont été interrogées dans le cadre de l'enquête sur l'attentat qui a tué une élève samedi matin devant un lycée de Brindisi en Italie.

20 mai 2012, 09:40
epa03225827 Flowers and a note with text 'Without words' at the site of the blast near a school Morvillo Falcone in Brindisi on 19 May 2012. A 16-year-old girl died after a powerful bomb blast outside their school in the southern Italian city of Brindisi, with another seven injured, one critically.  EPA/CIRO FUSCO

La police italienne a interrogé deux personnes dans le cadre de l'enquête sur l'attentat qui a tué une élève samedi matin devant un lycée de Brindisi (sud), a rapporté la presse transalpine. "La piste suivie par la police est celle de l'action terroriste".

Les deux suspects auraient été "identifiées grâce à des enregistrements de caméras de surveillance" à proximité du lycée, écrit le site local d'information www.brindisireport.it, repris par le site du "Corriere della Sera".

Une bombe de fabrication artisanale a explosé vers 7h45 alors que les élèves arrivaient pour les cours au lycée professionnel Morvillo-Falcone, du nom du magistrat sicilien Giovanni Falcone et de son épouse Francesca Morvillo, tués dans un attentat mafieux en 1992.

Selon les informations de Brindisireport - dont le site n'était plus accessible dimanche matin -, l'un des suspects est un ex-militaire de carrière avec des connaissances en électronique et qui aurait des proches vendant des bonbonnes de gaz à usage domestique. La police a perquisitionné les domiciles des suspects.

L'attentat inédit en Italie pour la cible choisie - une école - et non revendiqué a provoqué une onde de choc dans tout le pays. Des manifestations ont eu lieu notamment à Rome, Naples, Milan ou Bologne. Les manifestants ont exprimé la crainte d'une nouvelle vague d'attentats comme ceux de 1992 et 1993 qui avaient visé les juges anti-mafia Falcone et Borsellino et des bâtiments publics.

Mais beaucoup redoutent aussi un retour aux années de plomb du terrorisme quand les opérations des Brigades rouges et du "terrorisme noir" néo-fasciste firent 415 morts dans 15'000 attentats entre 1969 et 1988.

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