La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a déploré "un jour très triste pour l'Europe", lors d'une conférence de presse à Amman où elle a fondu en larmes, avant que le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Judeh ne tente de la réconforter et n'écourte ce point de presse.
Le président du Conseil européen Donald Tusk a fait part de son "horreur". "Ces attaques marquent un nouveau niveau de bassesse par les terroristes au service de la haine et de la violence".
Le président français François Hollande a déclaré qu' "à travers les attentats de Bruxelles, c'est toute l'Europe qui est frappée", alors que son Premier ministre Manuel Valls a dit: "Nous sommes en guerre, nous subissons depuis plusieurs mois en Europe des actes de guerre. Et, face à cette guerre, il faut une mobilisation de tous les instants".
Du côté de l'Allemagne, la chancelière Angela Merkel s'est dite horrifiée par les attentats et déterminée "à vaincre le terrorisme". Pour le chef de la diplomatie Frank-Walter Steinmeier ces attentats "visent le coeur de l'Europe (...). En ces heures difficiles, l'Europe se tient debout ensemble et de manière solidaire. La Belgique n'est pas seule".
Le président italien Sergio Mattarella affirme pour sa part que les attentats "confirment de manière tragique que l'objectif du terrorisme fondamentaliste est la culture de liberté et la démocratie.".
Le Premier ministre britannique David Cameron, après une réunion d'urgence sur les attentats, a lui déclaré: "Nous ne laisserons jamais ces terroristes gagner".
Le président américain Barack Obama, depuis La Havane, a appelé le monde à "s'unir" face à ceux qui "menacent la sécurité" des peuples. "Nous ferons tout ce que nous pourrons pour soutenir nos amis et alliés", a déclaré M. Obama, qui a appelé le Premier ministre belge Charles Michel pour lui exprimer son soutien.
Pour le président russe Vladimir Poutine ces attentats "montrent une nouvelle fois que le terrorisme ne connaît pas de frontières et menace les populations du monde entier". "La lutte contre ce mal nécessite la coopération internationale la plus active", selon le Kremlin.
Le président turc Racep Tayyip Erdogan a "condamné fermement les attaques terroristes inhumaines" perpétrées Bruxelles. "La Turquie se tient aux côtés de la Belgique en ces jours difficiles.
Condamnation de la Syrie
Le Haut comité des négociations (HCN), qui rassemble les groupes clés de l'opposition syrienne, a condamné "le plus fermement" ces attentats. "Le monde doit être uni pour vaincre le terrorisme".
Al-Azhar, prestigieuse institution de l'islam sunnite basée en Egypte, a condamné les attentats dans un communiqué: "Ces crimes haineux violent les enseignements tolérants de l'islam. (...) Si la communauté internationale ne s'unit pas pour faire face à cette épidémie, les corrompus ne cesseront jamais de perpétrer leurs crimes abjects contre les innocents".
Le ministre israélien des Sciences, de la Technologie et de l'Espace, Ofir Akounis, sur sa page Facebook, a accusé l'Europe d'avoir ignoré le danger posé par "des cellules terroristes islamiques" sur son sol et d'avoir préféré critiquer Israël.
Attaque des valeurs
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a dénoncé mardi "des attaques méprisables qui frappent le coeur de la Belgique et le centre de l'Union européenne".
Et le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a dit: "C'est une attaque contre nos valeurs et nos sociétés ouvertes. Le terrorisme ne vaincra pas la démocratie et ne nous enlèvera pas nos libertés". Le niveau d'alerte au siège de l'OTAN a été relevé.
Le pape François a condamné "la violence aveugle qui engendre tant de souffrances". Il "confie à la miséricorde de Dieu les personnes qui ont perdu la vie".