Cinq personnes parmi les sept interpellées en Belgique dans le cadre de l'enquête sur les attentats meurtriers de Paris ont été relâchées. Parmi eux, un frère de l'un des kamikazes, a-t-on appris lundi de sources judiciaires à Bruxelles.
"Au total cinq ont été relâchés" et "deux continuent d'être détenus provisoirement", a indiqué le parquet fédéral belge à l'AFP.
Selon la télévision privée RTL-TVI, les deux personnes maintenues en détention "seraient le propriétaire et le convoyeur" d'une voiture contrôlée samedi matin à Cambrai (nord de la France) sur l'autoroute A2 en direction de la Belgique et qui a été interceptée à Molenbeek plus tard samedi. Le parquet n'a pas donné l'identité de ces deux hommes.
Mohamed Abdeslam a quant à lui été relâché "sans la moindre inculpation, ce qui veut dire qu'il n'y a pas le moindre indice contre lui", a précisé à l'AFP son avocate, Me Nathalie Gallant.
L'homme avait été auditionné à la mi-journée par un juge d'instruction et remis en liberté vers 13 heures, selon l'avocate.
"Il a un alibi. Vendredi soir, il était avec son associé à Liège (est), où ils travaillent sur un projet de rénovation d'un lounge bar. (Les déclarations de) son associé, sa téléphonie..." ont confirmé "qu'il ne pouvait pas être à Paris vendredi", a ajouté Me Gallant. "Il n'avait pas eu de contacts avec ses frères ces derniers jours", a-t-elle assuré.
Aucune arrestation dans l'opération policière à Bruxelles
Une vaste opération de la police belge lundi dans la commune bruxelloise de Molenbeek s'est terminée sans arrestation, a indiqué le parquet fédéral belge. Cette intervention visait à appréhender un suspect clé des attentats de Paris.
"L'opération est terminée et le résultat est négatif (...) Personne n'a été arrêté", a déclaré le porte-parole du parquet, Eric Van Der Sypt, à l'AFP. "L'opération, qui a débuté à dix heures, s'est terminée", a confirmé la bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans, sur la chaîne de télévision privée RTL-TVi.