Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Au Japon, une loi fait craindre un recul des libertés

Le texte, qui prévoit 277 cas d’actes pouvant être constitutifs de complot, risque de renforcer la surveillance de la population.

30 mai 2017, 23:30
/ Màj. le 31 mai 2017 à 00:01
Japanese Prime Minister Shinzo Abe, center, answers to a reporter's question about North Korea's missile launch, at his official residence in Tokyo Monday morning, May 29, 2017. North Korea on Monday fired an apparent ballistic missile off its east coast that landed in the waters of Japan's economic zone, South Korean and Japanese officials said, the latest in a string of recent test launches as the North seeks to build nuclear-tipped ICBMs that can reach the U.S. mainland. (Muneyuki Tomari/Kyodo News via AP) Japan Koreas Tensions

Au Japon, le premier ministre Shinzo Abe est-il en train de réduire drastiquement les libertés publiques de son peuple avec l’assentiment tacite de ce dernier? C’est la crainte des opposants à une «loi anticomplot» qui, déjà adoptée par la Chambre basse et en discussion à la Chambre haute, a toutes les chances d’entrer prochainement dans le droit nippon. Le projet de loi est un serpent de mer du débat politique. Présenté plusieurs fois depuis 2003, il avait toujours été repoussé.

Dans sa version ultime, il ne prévoit pas moins de 277 cas d’actes pouvant être constitutifs de complot. Le gouvernement a par exemple inscrit, parmi les chefs d’inculpation, la chasse d’espèces protégées ou l’organisation de paris illégaux sur des courses de bateaux – au motif que celles-ci, associées à la pègre, pourraient servir à financer un hypothétique crime terroriste. Le premier ministre a mis son crédit politique dans la balance,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias