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Au Liban, 1,1 million de réfugiés syriens veulent sortir de l'impasse

La Syrie est entrée dans sa sixième année de guerre. Alors que l'Europe s'alarme de recevoir 1,3% de réfugiés, le Liban accueille, sans bruit, l'équivalent du quart de sa population. Reportage à Akkar, dans le nord du pays.

30 mars 2016, 17:52
/ Màj. le 31 mars 2016 à 06:30
Basma (à gauche) s'est réfugiée au nord du Liban dès le début de la guerre en Syrie.

Pas un brin de verdure sur la terre rouge. Le printemps n'a pas fleuri pour les occupants du camp numéro 3, à quelques centaines de mètres de la frontière syrienne. Assise devant sa tente, Basma ne l'attend plus vraiment. La jeune femme a dû se réfugier à Akkar, au nord du Liban, dès le début de la révolution syrienne. "Cela fait cinq ans. Je suis de Hama".

En 2011, la quatrième ville de Syrie s'érigeait en bastion de l'insurrection contre le régime de Bachar al-Assad. Hama revivait le souvenir d'autres massacres perpétrés trente ans plus tôt par l'armée d'Hafez al-Assad. Le père du dictateur actuel avait réprimé dans le sang l'opposition des Frères musulmans au parti Ba'as. On disait alors que chaque famille de Hama avait perdu au moins un proche. Ce constat s'applique désormais à toute la Syrie.

En cinq ans, cette guerre détient le triste record mondial de déplacés et réfugiés. Près de cinq millions de Syriens ont fui vers les pays voisins. Alors que l'Europe débat sur le sort de ses 500'000 réfugiés syriens et ceux à venir, le Liban, qui représente la moitié de la population suisse, en accueille plus du double...Un défi pour l'aide humanitaire au Liban où l'urgence s'éternise, s'inquiète la Chaîne du Bonheur. 

Découvrez le premier volet de notre série de trois reportages dans nos éditions payantes de ce jeudi. 

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