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Au Mali, les questions s’accumulent

Alors que le second tour de la présidentielle se tient dimanche, les opposants crient à la fraude et mettent en avant des «incohérences». La mission d’observation de l’UE se trouve dans une position délicate.

09 août 2018, 00:01
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L’élection présidentielle malienne devait être celle de la maturité et de la confiance. Alors que le pays s’apprête, le 12 août, à voter pour le second tour, les leçons du premier entament déjà ces espérances. Le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, est selon les résultats provisoires confortablement en tête avec plus de 41% des voix, devant son rival de toujours, Soumaïla Cissé, à un peu plus de 17,8 pour cent.

Ce constat ne fait que renforcer les accusations des proches de Soumaïla Cissé. «Ce résultat ne reflète en rien le vote des Maliens», affirme Tiébilé Dramé, le directeur de campagne du challenger, qui évoque des «bourrages d’urnes», des «achats de voix» et des «tripatouillages». Il n’avance cependant pas de preuves concrètes de ses dires.

Soumaïla Cissé, comme Aliou Diallo, un autre prétendant battu, a déposé des recours devant la Cour constitutionnelle. Mais l’institution, qui tranche en dernier...

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