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Au Moyen-Orient, personne n’a intérêt à voir Daech disparaître

Aucun pays de la région ne veut attaquer l’organisation Etat islamique.

17 nov. 2015, 23:08
/ Màj. le 18 nov. 2015 à 00:01
FILE - In this Nov. 19, 2014 file photo, Kurdish People's Protection Units (YPG) soldiers walk near the town entrance circle heading to their strongholds in Kobani, Syria. Amnesty International said the U.S.-backed Kurdish administration in northern Syria has deliberately displaced thousands of mainly Arab citizens and demolished homes. The report released Tuesday, Oct. 13, 2015, said that the abuses, which amount to war crimes, were often carried out in retaliation for residents' perceived sympathies for or ties to the Islamic State group or other militants. (AP Photo/Jake Simkin, File) Mideast Syria Displaced By Kurds

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry évoquait hier la transition politique de la Syrie. «Nous ne parlons pas de mois, nous parlons de semaines, espérons-le», déclarait-il. Les acteurs régionaux et internationaux se seraient mis d’accord. Dans ce cas, les forces pourraient se concentrer sur l’organisation Etat islamique, Daech.

Tout le monde a-t-il vraiment intérêt à se frotter aux jihaidstes, voire à les rayer de la carte? Ce n’est pas l’avis d’Olivier Roy, professeur à l’Institut européen de Florence. «Au Moyen-Orient, les principaux acteurs ont d’autres adversaires qui leur semblent plus importants», écrit-il dans une tribune du «New York Times».

Daech contrôle aujourd’hui, entre Tigre et Euphrate, un territoire de la taille de la Grande-Bretagne, peuplé de huit millions d’habitants. A cheval sur l’Irak et la Syrie. Il l’a conquis rapidement et fait régner la terreur.

Jusqu’à présent, sur le terrain, seuls les combattants kurdes ont infligé des défaites...

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