Votre publicité ici avec IMPACT_medias

L'épave de l'Airbus du vol MS804 d'EgyptAir n'a pas été retrouvée

L'Airbus du vol MS804 de la compagnie aérienne EgyptAir s'est crashé en mer Méditerranée dans la nuit de mercredi à jeudi. L'épave de l'avion n'a pas été retrouvée, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps.

20 mai 2016, 06:48
/ Màj. le 20 mai 2016 à 07:01
L'épave retrouvée ne serait pas celle de l'appareil perdu en mer cette semaine.

L'Airbus A320 d'EgyptAir, qui a disparu dans la nuit de mercredi à jeudi entre Paris (FRA) et Le Caire (EGY), s'est abîmé en mer Méditerranée, a déclaré le président français François Hollande. Aucune hypothèse n'est exclue, y compris celle d'un acte terroriste.

Le premier ministre égyptien, Cherif Ismaïl, a déclaré qu'il était trop tôt pour avancer la moindre explication, y compris celle d'un attentat comparable à celui qui a provoqué l'an dernier la chute d'un avion russe peu après son décollage d'Égypte, tuant 224 personnes. Mais son ministre de l'aviation civile, Cherif Fathi, a dit pour sa part que l'hypothèse d'un acte terroriste était plus probable que celle d'une défaillance technique.

Les États-Unis et la France se sont associés aux recherches, Paris dépêchant sur la zone un Falcon 50 de reconnaissance, jusqu'alors assigné à la mission européenne de lutte contre le trafic illicite de migrants en Méditerranée. La marine française devait également envoyer un avion plus grand, un Atlantique 2, et un navire de patrouille.

L'examen par les États-Unis des images par satellite n'a pour l'instant montré aucune trace d'explosion en vol, ont indiqué de nombreuses sources autorisées à Washington. A Paris, le parquet a ouvert une enquête sur la disparition du vol MS804.

Chute rapide

"Les informations que nous avons pu recueillir () nous confirment, hélas, que cet avion s'est abîmé et s'est perdu", a dit François Hollande. "Aucune hypothèse n'est écartée, aucune n'est privilégiée." Une cellule de crise a été mise en place à Paris et à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, duquel il avait décollé à 23h09.

A Athènes, le ministre grec de la défense a expliqué que l'appareil avait viré à 90 degrés à gauche avant de faire un tour complet sur la droite. L'avion est ensuite rapidement tombé de 37'000 à 15'000 pieds (de 11'470 à 4'650 mètres) avant de disparaître des radars, a-t-il précisé.

L'A320 transportait 56 passagers, sept membres d'équipage et trois agents de sécurité égyptiens. Parmi les passagers, dont deux nouveau-nés et un enfant, figuraient 30 Égyptiens, 15 Français, et des ressortissants de dix autres pays, a précisé EgyptAir.

EgyptAir a précisé sur Twitter que le contact avait été perdu à 02h30 alors que l'appareil se trouvait à 280km de la côte égyptienne et qu'il devait atterrir à 03h15. "Il n'y avait rien d'anormal", a déclaré à Reuters Ahmed Adel, vice-président de la compagnie.

 

 

Appels sans réponse

Les contrôleurs aériens ont discuté avec le pilote de l'appareil, alors que celui-ci survolait l'Île de Kéa et il n'a alors fait état d'aucun problème. Mais juste après l'entrée de l'Airbus dans la zone de contrôle aérien dépendant du Caire, les appels sont restés sans réponse puis il a disparu des radars peu avant de sortir de l'espace aérien grec, a expliqué Kostas Litzerakis, le directeur de l'aviation civile grecque.

"Pendant la procédure de transfert à l'espace aérien du Caire, environ sept milles avant que l'avion n'entre dans l'espace aérien du Caire, les contrôleurs grecs ont essayé de contacter le pilote, mais il ne répondait pas", a-t-il dit. Le temps était clair au moment de la disparition, d'après les bulletins météorologiques.

Airbus a déclaré que l'appareil, un A320 équipé de réacteurs Pratt & Whitney, avait été livré à EgyptAir en novembre 2003 et qu'il comptait quelque 48'000 heures de vol. Le pilote avait environ 6'275 heures d'expérience, dont 2'101 sur A320, et le copilote 2'766 heures, a précisé de son côté EgyptAir.

La compagnie a déclaré en début de journée que l'appareil avait envoyé un signal de détresse à 04h26, deux heures après sa disparition des écrans radar, mais le ministre égyptien de l'aviation civile a déclaré qu'après vérifications, aucun SOS n'avait été reçu.

Conformément aux règles édictées par l'ONU, Le Caire aura la responsabilité de l'enquête avec l'assistance de plusieurs pays concernés, dont la France, où l'avion a été assemblé, et les États-Unis, où est basé Pratt & Whitney.

Epave pas retrouvée

Le vice-président d'EgyptAir, Ahmed Adel, est revenu jeudi sur les déclarations qu'il avait faites sur CNN en annonçant la découverte de l'épave du vol MS804. "L'épave n'est pas celle de notre appareil. Au temps pour nous", a-t-il dit, cité par CNN.

 

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias