Les hommes de Daech étaient vendredi à moins de 2 km à l'ouest de la ville clef de Kobané, en Syrie. La police turque a de nouveau procédé à des tirs de gaz lacrymogènes contre les réfugiés près du poste frontière.
Vaches, motos, valises dans un sens, militants kurdes dans l'autre: les échanges de toutes sortes ont fusé vendredi après-midi sous un soleil écrasant, entre Mursitpinar, en Turquie, et Kobané, ville syrienne menacée par l'avancée de l'Etat islamique. Après avoir abattu la clôture marquant la frontière à quelques mètres du point de passage officiel, réfugiés et militants ont ainsi pu s'affranchir des contrôles et des files d'attente et passer côté syrien pour aller chercher leurs biens abandonnés à la hâte, il y a 12 jours, après l'attaque de Daech.
Gaz lacrymogènes
Sous l'oeil de dizaines de militaires et de policiers présents en retrait à quelques mètres des barbelés piétinés, certains...