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Avion immobilisé: Damas accuse la Turquie de "piraterie"

Le ministre syrien des Transports a accusé la Turquie de s'être livrée à un acte de "piraterie aérienne" en immobilisant mercredi un avion de ligne syrien en provenance de Russie.

11 oct. 2012, 11:25
L'aviation turque a forcé un avion de ligne syrien soupçonné de transporter des armes à un atterrissage en Turquie. Il a pu repartir.

Le ministre syrien des Transports a accusé la Turquie de s'être livrée à un acte de "piraterie aérienne" en immobilisant mercredi un avion de ligne syrien en provenance de Russie, rapporte jeudi la chaîne de télévision libanaise Al Manar.

Moscou a affirmé que l'appareil ne transportait pas d'armes.
 
La chaîne du Hezbollah, allié du régime de Damas, cite le ministre syrien Mahmoud Saïd jeudi selon lequel "la piraterie aérienne viole les traités de l'aviation civile".
 
Les autorités turques ont immobilisé l'appareil en disant avoir reçu des informations selon lesquelles il transportait une cargaison "non civile", qu'elles ont saisie avant d'autoriser l'avion à redécoller.
 
Démenti russe
 
Une source de l'agence d'exportation d'armes russes citée par l'agence Interfax a nié jeudi que l'avion transportait des armes ou de l'équipement militaire.
 
"Aucune arme, ni aucune sorte de systèmes ou de pièces détachées d'équipement militaire n'était ou n'aurait pu être à bord", a-t-elle déclaré.
 
"S'il avait fallu livrer à la Syrie des équipements militaires ou des armes, cela aurait été fait en bonne et due forme, et non pas par une voie illégale, d'autant plus avec des civils à bord de l'appareil", a ajouté ce responsable.
 
Il a observé que Moscou, allié traditionnel de Damas, n'avait pas suspendu sa coopération militaire avec la Syrie.
 
L'appareil syrien, un Airbus A-320 parti de Moscou à destination de Damas, a été escorté mercredi soir par deux avions F4 de l'armée de l'air turque puis forcé d'atterrir à l'aéroport d'Ankara-Esenboga pour des contrôles de sécurité.
 
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a fait état dans la soirée de la présence d'une "cargaison illégale à bord de l'avion, qui aurait dû être signalée" en conformité avec la réglementation de l'aviation civile.
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