Les chefs de la diplomatie de l’UE ont rappelé, hier, que pour eux, Bachar al-Assad ne pouvait rester au pouvoir à l’issue de la transition politique qu’ils appellent de leurs vœux. Washington a reconnu, jeudi, ne plus faire du départ du président syrien une «priorité».
Les Etats-Unis cherchent une nouvelle stratégie dans le règlement du conflit en Syrie qui dure depuis six ans. Leur ambassadrice à l’ONU, Nikki Haley, a même indiqué que son pays voulait travailler avec la Turquie et la Russie pour trouver une solution politique à long terme en Syrie, plutôt que de se focaliser sur le sort de Bachar al-Assad. «Nous avons toujours la même position, je ne pense pas qu’il y ait un avenir pour Assad, mais c’est au peuple syrien de décider», a déclaré le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders, en arrivant à une réunion de l’UE à Luxembourg.