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Baisse alarmante des réserves d'eau douce au Proche-Orient

Une étude publiée mardi sur l'état du niveau de l'eau douce au Proche-Orient fait état d'une baisse alarmante de la ressource.

13 févr. 2013, 07:50
tigris_and_euphrates
Des zones étendues dans les parties arides du Proche-Orient ont vu leurs réserves d'eau douce baisser de manière alarmante au cours de la dernière décennie, selon des mesures effectuées par des satellites de la NASA publiées mardi.
 
Sur une période de sept ans débutant en 2003, des parties de la Turquie, de la Syrie, de l'Irak et de l'Iran dans les bassins du Tigre et de l'Euphrate ont perdu 144 kilomètres cube d'eau fraîche, soit l'équivalent de la mer morte. Un cinquième de ces pertes a résulté de l'assèchement du sol en partie en raison de la sécheresse de 2007.
 
Un autre cinquième s'explique par l'évaporation de l'eau à la surface des lacs et réservoirs tandis que la plus grande partie (60%) s'explique par la diminution des nappes phréatiques en raison du pompage. "Cela représente assez d'eau pour satisfaire les besoins de dizaine de millions de personnes chaque année...", relève Jay Famiglietti, professeur d'hydrologie à l'Université de Californie à Irvine, principal auteur de cette étude.
 
Ces travaux sont publiés dans la revue "Water Resources Research" datée du 15 février. Ils sont les résultats de la première estimation hydrologique étendue de la région occidentale du Tigre et de l'Euphrate.
 
"Les données des satellites montrent une baisse alarmante des réserves totales d'eau des bassins du Tigre et de l'Euphrate, qui subissent actuellement la deuxième plus rapide perte d'eau douce sur la planète après l'Inde", ajoute ce scientifique. Quand une sécheresse réduit les disponibilité d'eau douce en surface, les autorités se replient sur les réservoirs naturels dans le sous-sol pour faire face aux besoins.
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