L’attaque informatique dont plus de 900 politiques, journalistes et célébrités allemands ont été victimes, courant décembre, est bien moins grave que prévu. Mais elle en dit long sur l’impréparation du pays face à un phénomène qui ne devrait pas cesser de s’amplifier. C’est en tout cas ce qui ressort des premiers éléments d’enquête, et alors même que les experts fédéraux ont exclu que ce piratage soit l’œuvre de groupes de hackers russes ou chinois, comme on a pu le voir lors des multiples attaques dont le Bundestag a déjà été l’objet.
Hier matin, le jeune expert informatique Jan Schürlein a en tout cas confirmé, sur son compte Twitter, que ses bureaux de Heilbronn avaient été visités par la police fédérale (BKA) dans la journée de dimanche. Mais il a précisé qu’il n’était pas «G0d», le hacker tant recherché, et qu’il collaborait avec les autorités en tant que témoin. Ailleurs,...