Benyamin Netanyahou traverse une mauvaise passe. Le magicien de la politique israélienne loupe ses tours. Son torpillage de la nouvelle Knesset, après ses tentatives ratées de former un gouvernement de coalition, lui vaut d’être tancé par son précieux allié Donald Trump. Il vient de congédier sa ministre de la Justice Ayelet Shaked, une figure de premier plan qui souhaitait, pourtant, intégrer son parti, le Likoud. Et, il a été contraint de recadrer l’un des candidats bien placé pour succéder à l’égérie de la Nouvelle Droite, le député ultraorthodoxe Bezalel Smotrich, qui a exprimé le souhait de voir l’Etat hébreu régi par les lois de la Torah, comme «au temps de la Bible et des rois David et Salomon». Ces déclarations ont provoqué un tollé dans le pays.
Depuis sa difficile victoire aux législatives du 9 avril, le premier ministre se heurte à un casse-tête, qui va le poursuivre jusqu’au...