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Boeing disparu: 300 débris repérés, certaines familles indemnisées

Un satellite thaïlandais survolant la zone de recherche du vol MH370 dans l'océan Indien, a repéré quelque 300 nouveaux débris, ce jeudi. Si aucun d'entre eux n'a encore été retrouvé, des assurances chinoises ont déjà commencé à indemniser les familles des victimes.

27 mars 2014, 13:25
Quelque 300 débris ont été localisés par un satellite thaïlandais dans une zone de recherche du vol MH370 dans l'océan Indien, au large de Perth, en Australie.

Quelque 300 objets flottants ont été trouvés jeudi dans l'océan Indien, avant que les recherches soient suspendues une nouvelle fois en raison du mauvais temps. Bien que l'épave de l'avion n'a pas encore été retrouvée, des assurances chinoises ont déjà commencé à verser des indemnités.

Les familles de sept passagers ont reçu mardi 4,17 millions de yuans (594'000 francs), a annoncé China Life, premier assureur chinois, cité par l'agence Chine nouvelle jeudi. Deux autres compagnies, China Pacific Insurance, affirment avoir versé l'une 525'000 yuans et l'autre 500'000 yuans d'indemnités en lien avec ce drame.

Sur le site supposé de la disparition du B-777, les conditions météorologiques se sont à nouveau dégradées jeudi. Les recherches ont une nouvelle fois dû être suspendues, ont indiqué les autorités australiennes. Avions et bateaux ont été rappelés.

"Tous les avions retournent sur Perth (la grande ville de la côte occidentale australienne) et les navires quittent la zone de recherche", a indiqué l'autorité australienne de sécurité maritime (AMSA).

Précieux satellites

De nouvelles images provenant d'un satellite thaïlandais ont révélé quelque 300 objets flottants sur la vaste zone de recherche du MH370 dans l'océan Indien. "Certains ont jusqu'à 15 mètres de long", a déclaré Anond Snidvongs, directeur exécutif de l'agence publique GISTDA.

"Mais nous ne pouvons pas confirmer, n'osons pas confirmer, que ce sont des débris de l'avion", a ajouté le responsable thaïlandais. Ces objets sont dispersés dans une zone de plusieurs centaines de km2, à 200 kilomètres des 122 débris repérés la veille par le satellite français d'Airbus Défense et Espace.

Débris non identifiés

Des images satellitaires précédentes, communiquées par l'Australie, la Chine et la France, montraient aussi des objets flottant dans cette zone. Certains mesurent aussi plusieurs mètres.

Faute d'avoir pu les récupérer et donc de les identifier, il est impossible de dire si ces objets sont des débris du Boeing 777 qui a disparu le 8 mars avec 239 personnes à bord. L'appareil effectuait la liaison Kuala Lumpur-Pékin.

Statisticiens au travail

Des statisticiens américains ont commencé à travailler sur l'avion disparu de Malaysia Airlines. Ils avaient déjà réussi à localiser les boîtes noires du Rio-Paris d'Air France, qui s'était abîmé dans l'océan Atlantique en 2011.

L'aide de Metron, une société de conseil scientifique de Reston (Virginie) à 30 kilomètres au nord de Washington, n'a été officiellement demandée par personne pour retrouver le Boeing disparu. Les scientifiques se sont néanmoins attelés à la tâche, sur la base des informations publiées.

Aucune donnée n'est écartée et au fur et à mesure qu'une information est confirmée - par exemple, un débris repéré par un satellite qui s'avère bien être un débris de l'objet recherché - la probabilité de localiser cet objet évolue.

Une question de temps

Dans le cas du vol Rio-Paris d'Air France, qui s'était abîmé en mer en 2009 avec 228 personnes à bord, il s'agissait de retrouver les boîtes noires. Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) chargé de l'enquête avait demandé à Metron de rechercher l'endroit le plus probable, qui s'était confirmé exact avec la découverte des boîtes noires par des engins sous-marins en mai 2011.

Sans parler des causes de sa disparition, la technologie permet de retrouver le Boeing, assure Van Gurley, ingénieur auprès de la société Metron. "On peut aller fouiller le fond de l'océan dans cette partie du monde", note-t-il. La tâche est immense, ce serait une question de temps et de volonté".

 

 
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