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Brésil-Espagne échauffe les esprits

Des manifestants se sont déjà rassemblés au mythique stade de Maracana, au Brésil, en vue du match de finale de la Coupe des Confédérations qui se déroulera entre le Brésil et l'Espagne. La police a déjà été dépêchée sur place.

30 juin 2013, 19:34
Des manifestants ont déjà pris place près du stade de Macarana, au Brésil, en vue de la finale de la Coupe des Confédérations.

Des centaines de contestataires rassemblés sur la Place Saens Pena, à 1,5 km du fameux stade ont commencé à marcher dimanche en direction du temple du football quelques heures avant le début de la rencontre.

«Nous voulons aller jusqu'au Maracana et nous espérons ne pas être bloqués par la police. Nous sommes contre la privatisation du Maracana et les expropriations forcées» provoquées par les travaux d'infrastructures du Mondial de football 2014 et des jeux Olympiques 2016, a déclaré à l'AFP Renato Constantino, porte-parole du Comité populaire de la Coupe, l'un des principaux mouvements qui ont appelé sur les réseaux sociaux à manifester pacifiquement dimanche.

Plus de 11'000 policiers ont été appelés pour cadenasser les abords du stade dans un rayon de trois kilomètres, pour garantir la sécurité des 78'000 spectateurs attendus pour la finale de la Coupe des Confédérations, tournoi conçu comme une répétition générale du Mondial. 

Sous l'oeil des avocats

La police brésilienne, critiquée ces dernières semaines pour ses méthodes brutales, a invité des représentants de l'Ordre des avocats du Brésil à envoyer des observateurs pour veiller au bon déroulement des opérations de maintien de l'ordre.

Avant leur défilé, les manifestants préparaient des affiches dans une ambiance de fête, dansant et scandant : «Eh la Fifa, paie mon ticket (de transport) !» ou «Le Maracana est à nous !» ou encore «Pour la fin de l'immunité parlementaire».

Alors que les petits vendeurs ambulants en profitaient pour faire des affaires, un manifestant distribuait, lui, des tracts sur comment se comporter en cas de tumulte et recommandait de ne pas courir quand la police tirait des grenades de gaz lacrymogène.

Une autre manifestation pacifique, moins importante qu'à Rio, se déroulait au même moment aux abords du stade de Salvador de Bahia, dans le nord-est du pays, où l'Italie affrontait l'Uruguay pour la troisième place du tournoi.

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