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Brésil: le président Michel Temer nie toute implication dans le scandale de corruption Petrobras

Dans le cadre de l'affaire de corruption Petrobras, le président brésilien a nié toutes les accusations à son encontre Les confessions de Michel Temer ont convaincu la Cour suprême d'ouvrir des enquêtes contre une centaine de responsables politiques. Le président n'a toutefois pas été officiellement mis en cause.

14 avr. 2017, 07:33
Malgré ces accusations, le président brésilien Michel Temer n'a pas été officiellement mis en cause.

"Ce n'est jamais arrivé". Le président du Brésil Michel Temer a vivement rejeté jeudi des accusations selon lesquelles il aurait participé à la négociation de millions de dollars de pots-de-vin pour son parti dans le cadre du méga scandale de corruption Petrobras.

"Je ne mettrais jamais ma réputation en jeu", a affirmé le chef d'État dans une vidéo officielle diffusée par la présidence.

Dans une confession rendue publique mercredi, un ancien cadre du géant du BTP d'Odebrecht fait état d'une réunion organisée en 2010 lors de laquelle le PMDB (centre-droit), parti du président, aurait demandé le versement de 40 millions de dollars. En retour, l'entreprise de construction se serait assurée un juteux contrat avec la compagnie pétrolière d'État Petrobras.

 

 

"Je n'ai pas peur des faits. Il est vrai que j'ai participé à une réunion avec un représentant d'une des plus grandes entreprises du pays, mais cette réunion n'a jamais fait état de sommes d'argent versées par cette entreprise à des politiciens".

Le cadre en question, Marcio Faria, a pourtant affirmé qu'il était "clair que nous parlions de pots-de-vin". Son témoignage a été recueilli en décembre, dans le cadre d'un accord noué avec 77 collaborateurs de l'entreprise dans l'espoir d'une remise de peine.

Huit ministres

Ces confessions ont convaincu la Cour suprême de donner mardi son feu vert à l'ouverture d'enquêtes contre une centaine de responsables politiques de premier plan, dont au moins huit ministres du gouvernement Temer.

 

 

 

Malgré ces accusations, le président n'a pas été officiellement mis en cause. "Ma principale alliée est la vérité, la matière première du pouvoir judiciaire, qui révélera la vérité des faits", a conclu Michel Temer dans sa vidéo.

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