Le procès en appel de 24 hommes poursuivis après la décapitation de deux jeunes touristes scandinaves, fin 2018, au nom du groupe Etat islamique, s’est ouvert hier au Maroc. Il a été renvoyé au 11 septembre après une brève audience.
C’est face à des accusés impassibles que la Cour d’appel de Salé, près de Rabat, spécialisée dans les affaires terroristes, a consacré les premiers débats à des questions de procédure.
Les trois principaux prévenus sont passés aux aveux et ont été condamnés le 18 juillet dernier à la peine capitale – théorique au Maroc du fait d’un moratoire en vigueur depuis 1993. Des peines allant de cinq ans de prison à la perpétuité ont été prononcées contre leurs coprévenus, pour «constitution de bande en vue de commettre des actes terroristes».