L’ordre des annonces qu’a faites, hier, le chef du service du porte-parole de la Commission européenne, lors du briefing de presse quotidien, à midi, reflète bien celui des priorités de l’exécutif de l’Union européenne: le lancement, tardif, des négociations sur le Brexit n’est arrivé qu’en sixième position. Pour Bruxelles, il n’est pas question que la machine communautaire grippe à cause de la sortie annoncée du Royaume-Uni de l’UE, fût-elle parsemée de chausse-trappes.
Un an après que les Britanniques ont décidé, par référendum, de quitter l’UE, c’est dans une atmosphère de «drôle de guerre», hier, que les négociateurs en chef des deux bords, le secrétaire d’Etat britannique David Davis et l’ancien ministre français et commissaire européen Michel Barnier, ont officiellement commencé à s’entretenir du «retrait ordonné» d’Albion du club européen. Il aura lieu le 29 mars 2019, à moins que Londres et les Vingt-Sept s’entendent pour prolonger au-delà de la période...