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Brexit: l’UE prête à un «partenariat sans précédent» avec Londres

Le négociateur en chef de l’UE Michel Barnier a affirmé jeudi que l’Union européenne est prête à «un partenariat sans précédent» avec le Royaume-Uni après le Brexit, si les négociations de divorce des deux parties sont respectées.

29 nov. 2018, 12:31
Michel Barnier, négociateur en chef de l'UE, a toutefois mis en garde que même des liens étroits ne pourront pas être équivalents à une adhésion à l'UE.

L’UE est prête à «un partenariat sans précédent» avec le Royaume-Uni après le Brexit. Cela à condition que les deux parties mettent en oeuvre les engagements pris lors de leurs négociations de divorce, a déclaré jeudi le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier.

«Le deal qui est sur la table est le seul, le meilleur possible», a insisté le Français lors d’une session plénière du Parlement européen, en référence au «traité de retrait» du Royaume-Uni et au cadre de sa relation future avec l’UE, approuvés dimanche par les dirigeants européens lors d’un sommet extraordinaire.

Ces accords doivent encore obtenir la ratification du Parlement européen et surtout celle, loin d’être acquise, du parlement britannique. «Je respecterai ce temps de débat parlementaire et démocratique», a assuré M. Barnier, même si l’UE a clairement prévenu qu’il n’y aurait pas de renégociation en cas de vote négatif.

«Le pire accord de l’histoire»

Si le Royaume-Uni quitte l’UE de manière «ordonnée», c’est-à-dire dans le cadre de l’accord négocié, «notre intérêt mutuel est de parvenir à un partenariat ambitieux» dans la relation future, a dit le Français devant les députés européens réunis en plénière à Bruxelles.

«Le partenariat avec le Royaume-Uni sera sans précédent par l’étendue et le nombre de sujets de coopération», si les termes de la «déclaration politique» sur les liens post-Brexit négociée entre les deux parties sont respectés, a poursuivi M. Barnier. Il a toutefois mis en garde que même des liens étroits ne pourront pas être équivalents à une adhésion à l’UE.

L’eurodéputé britannique Nigel Farage, ancien chef de la formation europhobe Ukip, a de son côté estimé que l’accord de divorce négocié avec Londres était «un bon accord pour l’UE». «Pour le Royaume-Uni, je pense que c’est probablement le pire accord de l’histoire, comme l’a noté M. Trump», a-t-il ajouté, prédisant que l’accord ne serait pas ratifié par le parlement britannique.

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