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Brexit: "Le Royaume-Uni n'a pas l'intention de tourner le dos à l'Europe", selon David Cameron

David Cameron a vécu, mercredi, son dernier Conseil européen. Le premier ministre européen a répété qu'il appartiendrait à son successeur, dès septembre, de signifier à l'Europe la volonté du Royaume-Uni de quitter l'UE.

29 juin 2016, 07:03
David Cameron regrette le résultat du Brexit, mais pas le fait d'avoir organisé le vote.

David Cameron a déclaré mardi soir à Bruxelles que le Royaume-Uni n'avait pas l'intention de "tourner le dos à l'Europe" en dépit de sa décision de quitter l'Union européenne. Le premier ministre britannique a confirmé avoir participé à son dernier Conseil européen. Au terme d'une réunion avec les 27 autres membres de l'Union, le premier ministre britannique a confirmé que ce Conseil européen serait son dernier en tant que chef du gouvernement. Son successeur sera connu début septembre.

David Cameron a ajouté que son pays avait pour projet de trouver la meilleure forme de partenariat possible avec l'Union européenne, reconnaissant toutefois qu'il est impossible d'avoir "tous les bénéfices sans coûts", contrairement à ce qu'a laissé entendre Boris Johnson, le chef de file du camp du "Leave". Le Premier ministre a répété qu'il laisserait le soin à son successeur au 10, Downing Street d'invoquer l'article 50 du traité européen de Lisbonne, qui déclenchera le processus de négociations formelles. M. Cameron a insisté sur le fait qu'il n'était pas possible, à ses yeux, de fixer un calendrier pour cela.

 


 

 

Pas de regrets

David Cameron a dit être "triste" de ne pas avoir réussi à convaincre les Britanniques de voter en faveur du maintien dans l'UE, mais ne pas regretter d'avoir organisé le référendum. "C'était la chose à faire", a-t-il insisté. Au cours du dîner avec les dirigeants des 27 autres Etats-membres de l'Union européenne, David Cameron a affirmé qu'une réforme des règles de libre circulation des personnes en Europe constitue la "clé" des relations post-Brexit entre le Royaume-Uni et l'UE.

Effets moins négatifs que redoutés

Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a déclaré aux dirigeants européens réunis à Bruxelles que les effets d'un Brexit étaient moins négatifs qu'on ne le redoutait, a rapporté mardi soir le président du Conseil européen, Donald Tusk. D'après un autre responsable de l'UE, M. Draghi partage l'avis d'économistes du secteur privé qui estiment globalement de 0,3 à 0,5% l'impact négatif du vote en faveur du Brexit sur la croissance en zone euro sur les trois prochaines années.

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