Theresa May voulait à tout prix éviter de voir le Brexit monopoliser le congrès du Parti conservateur, qui s’est achevé hier à Manchester. C’est raté. Avec les rivalités au sommet du parti, la sortie de l’Union européenne déchaîne les passions et l’impatience. Les rangs du centre de conférence, en proie à la morosité depuis dimanche, ne se sont enfin remplis que pour les discours des ministres «brexiters» David Davis, Liam Fox et Boris Johnson, mardi après-midi.
Après ses provocations répétées ces derniers jours envers la chef du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères est rentré dans le rang. Il s’est même payé le luxe de la faire applaudir pour sa «victoire» aux élections anticipées de juin, malgré la perte de la majorité parlementaire du parti conservateur au pouvoir.
Le trublion de la droite britannique a assuré être, avec l’ensemble du gouvernement, «derrière chaque syllabe du discours de Florence», dans lequel...