Les couloirs de Downing Street bruissent de rumeurs belliqueuses sur l’accord post-Brexit. Selon la presse britannique, de nombreux membres du cabinet de Boris Johnson le presseraient de se diriger vers un «no deal» (pas d’accord), si l’Union européenne ne fait pas marche arrière sur un certain nombre de ses demandes. Selon le «Times», les conseillers du premier ministre plancheraient même sur un discours télévisé à la nation, pour annoncer une sortie sans accord, en rejetant la responsabilité de l’échec sur l’Union européenne (UE) et plus particulièrement sur l’intransigeance française.
Treize ministres – dont huit «modérés» qui étaient en faveur du maintien dans l’UE – inciteraient Johnson à fermer la porte, en refusant que le Royaume-Uni se plie à des règles européennes après la fin de la période de transition. Ils estiment que l’impact économique sanitaire sera bien plus important que celui du Brexit, et qu’ils ne peuvent être vus...