La Commission européenne a dénoncé, hier, un «regain de protectionnisme» en Suisse, dont pâtissent les entreprises de l’Union européenne. «Le problème n’est pas grave», a souligné la commissaire au commerce, Cecilia Malmström, mais «on doit y remédier».
Bruxelles a publié son rapport annuel sur les obstacles au commerce et à l’investissement auxquels sont confrontés les exportateurs de l’UE dans une cinquantaine de pays non membres du club communautaire.
«Nous sommes confrontés à une nette montée du protectionnisme», a déploré Cecilia Malmström: à la fin 2016, 372 mesures entravant le commerce (hausses des droits de douanes, restrictions quantitatives aux échanges, entraves aux prestations de services et aux investissements étrangers, etc.) avaient ainsi été répertoriées, ce qui représente une augmentation de 10% par rapport à 2015.
Un coût de 27 milliards d’euros
La Suisse est, après la Russie et l’Inde, mais avant l’Algérie, la Chine, l’Egypte ou encore la Turquie, l’Etat qui...