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Bruxelles pointe les avantages des fonctionnaires britanniques

La Commission européenne a fait circuler vendredi un document montrant les avantages dont bénéficient les fonctionnaires du Royaume-Uni par rapport à ceux de l'UE. Cette démarche est intervenue à la suite des appels du Premier ministre britannique à réduire les dépenses administratives de l'Union.

23 nov. 2012, 20:26
David Cameron, ici au Forum de Davos 2012, n'a laissé sa fille seule que durant 15 minutes.

«Nous avons besoin de couper dans les dépenses que nous ne  pouvons pas nous permettre. C'est ce qui se passe chez nous, et  c'est ce qui doit se passer ici», avait affirmé David Cameron  vendredi matin au deuxième jour d'un sommet extraordinaire de l'UE  consacré au budget 2014-2020.

Une des principales exigences de M. Cameron est la réduction de l'enveloppe consacrée aux dépenses administratives et aux salaires des fonctionnaires européens, une des cibles favorites des  Eurosceptiques britanniques.

Tableau comparatif

La Commission a fait circuler un tableau comparatif montrant  notamment que les salaires mensuels des fonctionnaires européens  peuvent aller jusqu'à 16.919 euros, contre 25.000 pour leurs homologues britanniques.

Leur temps de travail va passer au 1er janvier 2013 de 37,5 à 40  heures par semaine, contre 36 heures au Royaume-Uni, et le pouvoir d'achat des fonctionnaires européens a baissé de 7,6% entre 2004 et  2011, contre 3,2% pour leurs homologues britanniques.

Le pourcentage du salaire perçu à la retraite correspond à 70% du dernier salaire pour les fonctionnaires européens, contre 75% du meilleur salaire pour les Britanniques, toujours selon le document de la Commission.
L'âge minimum de départ à la retraite va passer au 1er janvier de  63 ans à 65 ans pour les fonctionnaires européens, rattrapant ainsi leurs collègues britanniques.

Réformes déjà en cours

«La fonction publique européenne n'a pas attendu la crise pour mettre en oeuvre des réformes et réaliser des économies», a souligné  une source au sein de la Commission, soulignant qu'à l'avenir, «la Commission va devoir réduire ses effectifs, tandis que les Etats membres lui confient plus de tâches».

«Il y a déjà beaucoup de coupes qui sont à la base de nos propositions», dont une diminution de 5% du personnel, des baisses salariales, l'augmentation de l'âge de la retraite et du temps de  travail hebdomadaire. «Donc ce n'est pas une base de négociation», a souligné cette source.

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