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Canada: 80 écoles et universités évacuées en raison d'une fausse alerte à la bombe

Sur ordre de la police, 80 écoles et universités ont été évacuées mercredi sur l'Île-du-Prince-Edouard et en Nouvelle Ecosse, au nord-est du Canada, en raison d'une alerte à la bombe. Mais les spécialistes n'ont découvert aucun engin explosif.

21 sept. 2016, 16:20
/ Màj. le 21 sept. 2016 à 18:58
L'alerte a été lancée sur l'Île du Prince Edouard, au nord-est du Canada.

Toutes les écoles de l'Île du Prince-Edouard et treize campus universitaires de la Nouvelle-Ecosse voisine, sur le littoral atlantique canadien, ont été évacués mercredi matin en raison d'une "alerte à la bombe", selon les autorités. Après des fouilles minutieuses, la police n'a retrouvé aucun engin explosif.

 

Une menace reçue par fax mercredi matin par la police faisait état d'une ou de plusieurs bombes devant "exploser aujourd'hui", mercredi, dans "plusieurs écoles" de l'Île du Prince-Edouard, plus petite province canadienne avec quelque 150'000 habitants, a indiqué la Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale) lors d'un point de presse. L'île compte 56 écoles publiques.

Dix minutes après la réception de ce fax, les autorités scolaires de l'île avaient été informées de la menace et de la nécessité d'évacuer immédiatement les établissements, a précisé un porte-parole local de la GRC, le sergent Kevin Bailey. Les élèves ont été évacués vers des lieux sécurisés et la police a inspecté chacune des écoles. "Rien de suspicieux ou de menaçant n'a été découvert", a indiqué M. Bailey.

 

Les autorités ont assuré le retour des élèves à leur domicile et les établissements devaient rouvrir jeudi, a précisé Parker Garber, membre de la direction académique locale. Dans la province voisine de Nouvelle-Ecosse, treize campus universitaires ont été fermés pour la journée, a annoncé l'autorité scolaire de Nouvelle-Ecosse. Des fouilles approfondies n'ont rien donné.

La police de cette ville portuaire de la côte Atlantique, avait annoncé plus tôt avoir reçu une menace téléphonique évoquant un engin explosif. Des équipes de déminage ont été déployées et recherchent un "colis suspect", a indiqué la police d'Halifax. Mais avant même la fin de ces fouilles, l'autorité scolaire a indiqué que les enseignements "reprendraient jeudi".

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