Confinée jusqu’à présent à l’arrière-plan de la réalisation républicaine, Carly Fiorina a largement profité du deuxième débat télévisé réunissant une moitié des candidats la semaine dernière. Elle s’est débrouillée pour réussir ce qu’aucun d’entre eux n’avait pu faire jusqu’à présent: «dégonfler le grandiloquent Trump», commente la presse nord-américaine. Le milliardaire caracolait jusqu’alors en tête dans les sondages. Avec 15% des intentions de vote, Carly Fiorina émerge derrière Trump et ses 24 pour cent.
Les éditorialistes conservateurs sont aux anges. «Carly Fiorina a montré qu’elle pouvait tenir contre le reste. C’était une très bonne introduction à la nation comme une candidate légitime», se réjouit Fox News, la chaîne TV ultraconservatrice.
Patronne de HP
Quasi inconnue du grand public nord-américain jusqu’à la semaine dernière, la candidate ne l’est pas du monde économique. Son nom apparaît sur le devant de la scène en 1999, lorsqu’elle est nommée à la tête du...