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Catastrophe humanitaire au Sahara

Une humanitaire suisse revient des camps de réfugiés sahraouis.

28 oct. 2015, 21:23 / Màj. le 29 oct. 2015 à 00:01
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«Tindouf, c’est le désert. Une chose revient souvent, c’est qu’ils sont autant étrangers que moi à cette terre.» Clothilde Roulet revient remuée de son séjour de trois semaines dans le sud algérien et dans les camps de réfugiés sahraouis. Ils sont cinq et hébergent quelque 165 000 personnes, selon le Haut-commissariat aux réfugiés, le HCR, agence des Nations unies. «C’est assez fort ce sentiment d’attente, du temps qui passe lentement, d’inactivité pour certains. Emotionnellement, c’est assez difficile.»

Les Sahraouis sont tributaires de l’aide internationale. La perspective de l’autosuffisance s’apparente à une utopie. Les activités génératrices de revenus sont rares. Tout comme l’eau. On est dans le désert. Il y a bien quelques petites sources. «L’eau est très très salée. C’est impossible de cultiver. Ça brûle les plants», relève Clothilde Roulet.

«Tout est ravagé»

Depuis une quinzaine de jours, c’est pourtant bien l’eau qui met à mal ce quotidien précaire....

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