Un groupe ayant partie liée aux islamistes d’Abou Sayyaf est le suspect numéro un dans l’attentat contre la cathédrale de Jolo, dans le sud des Philippines, ont indiqué, hier, les enquêteurs. L’attaque a fait 21 morts.
Deux explosions ont dévasté, dimanche pendant la messe, l’édifice religieux situé sur l’île de Jolo, bastion d’Abou Sayyaf qui n’est pas associé au processus de paix en cours. L’attentat a été revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique (EI).
Les spécialistes estiment que cette attaque, une des plus sanglantes de ces dernières années aux Philippines, est susceptible de contrarier des années d’efforts de paix qui ont culminé la semaine dernière par un référendum local. Qui a largement validé la création d’une nouvelle région autonome appelée Bangsamoro.
Les autorités ont dit que l’attentat avait vraisemblablement été commis par la faction Ajang-Ajang, un groupe de quelques dizaines de membres, et était motivé par la vengeance.