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«Ce qui s’est passé est très grave»

Le parti d’extrême droite de Geert Wilders ne remporte pas l’élection, mais devient la deuxième force politique du pays. L’analyse de Jérôme Jamin, politologue de l’Université de Liège.

17 mars 2017, 00:07
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L’Europe peut souffler. Le raz-de-marée populiste redouté n’a pas eu lieu aux Pays-Bas. Une vague tout au plus. Favori des législatives de mercredi dernier, l’europhobe et islamophobe Geert Wilders a raté la dernière marche menant au pouvoir. Son Parti pour la liberté (PVV) n’a décroché que 20 sièges sur les 150 de la chambre basse du Parlement.

Si ce résultat est suffisant pour devenir la deuxième force du pays, la formation d’extrême droite reste loin derrière les 33 sièges du Parti populaire libéral et démocrate (VVD) du Premier ministre Mark Rutte qui obtient un troisième mandat (voir ci-dessous). Le début d’une série de victoires contre le populisme en cette année électorale en Europe? Pas si vite, avertit Jérôme Jamin, politologue de l’Université de Liège. «Ces élections sont plutôt une victoire des populistes.»

Pourquoi ces législatives ne marquent-elles pas une défaite de Geert Wilders?

Il y a une tendance à considérer...

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