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Censure: la Chine ouvre un organe de sécurité nationale à Hong Kong

Des agents de sécurité de Pékin travailleront dans un hôtel de Hong Kong. Un drapeau chinois a été déployé à l’extérieur du bâtiment. Ces bureaux permettront à ces envoyés d’opérer ouvertement sur le territoire.

08 juil. 2020, 07:30
Le bureau se situe dans un hôtel qui domine le parc Victoria, où se rassemblent depuis des années les manifestants pro-démocratie.

L’ouverture à Hong Kong du bureau de la défense de la sécurité nationale est «un moment historique», a déclaré la cheffe de l’exécutif de la ville. Ce bureau permettra aux agents du renseignement chinois d’opérer ouvertement sur le territoire.

«La cérémonie d’inauguration d’aujourd’hui est un moment historique car nous assistons à une nouvelle étape dans la mise en oeuvre d’un système juridique et d’un mécanisme qui permettra de maintenir la sécurité nationale à Hong Kong», a affirmé la cheffe de l’exécutif Carrie Lam, lors d’un discours prononcé à cette occasion.

Le quartier général de ce bureau, dans lequel travailleront des agents du renseignement chinois qui pourront opérer ouvertement sur le territoire semi-autonome, a été inauguré une semaine après l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin. Ces agents seront chargés d’enquêter et de gérer les affaires concernant la sécurité nationale à Hong Kong.

 

 

C’est dans un hôtel qui domine le parc Victoria, où se rassemblent depuis des années les manifestants pro-démocratie, notamment au mois de juin pour une veillée en souvenir des victimes de la sanglante répression de Tiananmen, que se situe ce bureau.

Museler l’opposition

Un drapeau chinois a été déployé à l’extérieur du bâtiment et une plaque portant l’emblème de la Chine a été installée.

Après les manifestations monstres de 2019 contre l’influence grandissante de Pékin, le régime du président Xi Jinping a adopté le 30 juin une loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, perçue par l’opposition démocrate locale comme un moyen de la réduire au silence.

 

 

Le document stipulait qu’un organe de sécurité nationale serait institué et présidé par le chef de l’exécutif hongkongais. L’actuelle titulaire du poste, Carrie Lam, est dénoncée par ses adversaires comme étant une marionnette de Pékin.

Le Figaro

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