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Centrafrique: des militaires français accusés de viols d'enfants

Une enquête est en cours contre plusieurs militaires français qui auraient commis des viols sur une dizaine d'enfants, à Bangui, en Centrafrique, entre décembre 2013 et juin 2014.

30 avr. 2015, 08:30
La France est intervenue en Centrafrique pour tenter de mettre fin à la guerre civile.

La justice française enquête sur des accusations de viols d'enfants par des militaires français déployés en Centrafrique. Elles ont été dénoncées dans un rapport interne de l'ONU et révélées mercredi par le quotidien britannique "The Guardian".

Les faits auraient été commis sur une dizaine d'enfants entre décembre 2013 et juin 2014 dans le camp de réfugiés de l'aéroport de M'Poko, à Bangui, qui accueille des personnes déplacées.

L'enquête a été ouverte à Paris le 31 juillet 2014 pour viols sur mineurs de moins de 15 ans, a déclaré mercredi le ministère français de la Justice. Elle est assortie de demandes d'entraide à l'international. "L'enquête est en cours, nous n'avons pas de commentaire à faire", ajoute le ministère de la justice.

Dans un communiqué, le ministère de la Défense indique avoir été saisi, avec le Quai d'Orsay (ministère français des affaires étrangères), à la fin du mois de juillet 2014 par le Haut commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU (HCDH).

"Au vu du caractère circonstancié des témoignages et de l'extrême gravité des faits allégués (...,) une enquête de commandement a été immédiatement conduite", peut-on lire. Des gendarmes militaires se sont rendus en Centrafrique le 1er août pour commencer les investigations.

 

Responsables pas identifiés

Le ministère indique qu'il "a pris et prendra toutes les mesures nécessaires pour que les faits et les éventuelles responsabilités pénales et disciplinaires puissent être établis au plus vite".

"Si les faits étaient avérés, il veillera à ce que les sanctions les plus fermes soient prononcées à l'égard des responsables de ce qui serait une atteinte intolérable aux valeurs du soldat." A l'heure actuelle, "les responsables présumés n'ont pas été identifiés", a précisé une source au sein du ministère.

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