Ce jeudi, les tentatives de communication entre l'orbiteur Rosetta et l'atterrisseur Philae vont reprendre. La sonde avait été envoyée sur la comète 67P Churyumov-Gerasimenko il y a plusieurs mois, une première scientifique suscitant l'enthousiasme du monde entier.
Dans une interview publiée sur le site web du Centre national d'études spatiales, le responsable du projet Rosetta Philippe Gaudon fournit quelques précisions.
Philae doit se réchauffer
"Nous n’en sommes pas encore à essayer de réaliser de la science avec les instruments de l’atterrisseur.", déclare-t-il. Avant cela, l'équipe doit justement reprendre contact avec l'atterisseur.
Pour ce faire, "la température doit être supérieure à -45 degrés (...) pour que les panneaux solaires et l'absorbeur thermique délivrent assez d'énergie et que Philae se réchauffe", explique Philippe Gaudon.
"Malgré toutes nos tentatives, nous n’avons pas encore réussi à localiser précisément l’atterrisseur après son arrivée mouvementée sur le noyau de la comète", explique-t-il également.
Le défi est donc de taille pour l'équipe de scientifiques. Néanmoins, Philippe Gaudon précise que le groupe est "raisonnablement optimiste".