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Chantage nord-coréen critiqué

La présidente Park Geun-hye accuse Kim Jong-un et Pyongyang de fabriquer une crise pour contraindre ses adversaires au compromis.

10 avr. 2013, 00:01
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La "princesse Park" perd patience. Depuis le début de la crise, la nouvelle présidente sud-coréenne, Park Geun-hye, jouait la retenue, mais elle a fini par afficher son agacement hier après la dernière provocation de Pyongyang. "Pendant combien de temps encore allons-nous assister à ce cercle vicieux sans fin, où la Corée du Nord fabrique une crise avant de proposer un compromis et d'arracher une aide?", a déclaré la présidente conservatrice après le retrait des 53 000 ouvriers nord-coréens du parc industriel de Kaesong, dernier vestige du rapprochement intercoréen du début des années 2000.

La dirigeante, arrivée au pouvoir en février, a jugé cette décision "très décevante", refusant le chantage qui avait si bien réussi à Pyongyang par le passé, notamment face à George Bush.

Provocation calibrée

La fille de l'autocrate Park Chung-hee, qui régna d'une main de fer sur la Corée du Sud jusqu'aux années 1970, est habituée aux coups...

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