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Chine: deuxième mort de grippe aviaire en moins d'un mois

Un habitant du sud-ouest de la Chine est décédé dimanche du virus mortel de la grippe aviaire.

22 janv. 2012, 14:55
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C'est le deuxième cas en un mois dans le pays qui n'en avait pas connu depuis un an et demi, a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

L'homme de 39 ans, pris de fièvre le 6 janvier, a été hospitalisé jeudi à Guiyang, la capitale de la province du Guizhou, mais son état de santé s'est rapidement détérioré et les médecins n'ont rien pu faire pour le sauver.

Des analyses ont confirmé qu'il avait succombé au virus H5N1. "Pour l'instant, 71 personnes qui avaient été en contact avec la victime n'ont pas développé de symptômes anormaux", selon les services de santé de la province.

Fin décembre, un chauffeur de bus de Shenzhen, dans le sud de la Chine près de Hong Kong, était décédé de la grippe aviaire. Il s'agissait du premier cas humain de grippe aviaire depuis 18 mois en Chine.

Ces décès portent à 28 le nombre de personnes décédées du virus en Chine depuis 2003, sur 42 cas déclarés.

Inquiétudes à Hong Kong

Hong Kong, la mégalopole voisine, a relevé son niveau d'alerte à la grippe aviaire à "sérieux" et décrété un embargo provisoire sur les importations de volaille vivante après la mort mi-décembre sur le territoire de trois volatiles porteurs du virus H5N1.

La Chine est considérée comme un pays à risques parce qu'elle a le plus grand nombre de volailles au monde et que les ruraux vivent souvent dans une grande proximité avec des volatiles.

Le virus H5N1 est mortel dans 60% des cas. On craint un pic d'infection en début d'année 2012.

Hong Kong avait été le premier pays à connaître une épidémie de grippe aviaire d'importance en 1997, avec le décès de six personnes, provoqué par une mutation à l'époque inconnue du virus. Des millions de volailles avaient été abattues.

Le Cambodge, le Vietnam et l'Indonésie ont déclaré plusieurs cas mortels de H5N1 au cours des derniers mois.

Les contaminations par le virus H5 se sont jusqu'ici déroulées de l'animal vers l'homme, mais les scientifiques craignent qu'une mutation ne permette des contaminations d'homme à homme, déclenchant une pandémie meurtrière.

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