Les douanes chinoises ont récemment confisqué plus de trois tonnes d'écailles de pangolin, selon des médias d'Etat. Il s'agit de la plus grosse saisie de parts de cet animal menacé de disparition jamais réalisée dans le pays.
Les autorités douanières de Shanghai ont découvert environ 3,1 tonnes d'écailles de ce mammifère dissimulées dans un conteneur, a indiqué mardi la télévision d'Etat CCTV. Elles étaient mélangées à une cargaison de bois importée du Nigeria.
Shanghai Customs makes China’s biggest ever seizure of smuggled pangolin scales, three suspects arrested pic.twitter.com/eZJ20Sd8lJ
— CCTVNEWS (@cctvnews) 28 décembre 2016
China in biggest-ever pangolin scale seizure: Reports https://t.co/bn30rpHZ60 #China pic.twitter.com/PtyNVusa7D
— The Gulf Today (@thegulftoday) 28 décembre 2016
WHOAH! 3.1 tonnes! China makes its biggest ever bust of #pangolin scales. Awful...https://t.co/mKX44kVeYQ pic.twitter.com/8j8eXwwkSb
— Alex Hofford (@alexhofford) 27 décembre 2016
Jusqu'à 7500 animaux ont pu être tués pour obtenir un tel volume. Trois personnes ont été arrêtées suite à cette saisie. Elles sont soupçonnées d'avoir importé illégalement des écailles en Chine depuis l'Afrique, a précisé CCTV.
Le pangolin est un "fourmilier écailleux" doté d'une langue plus longue que son corps. L'animal est protégé par le traité international sur le commerce des espèces sauvages CITES, dont Pékin est l'un des signataires.
Mais dans certaines régions de la Chine, il est prisé des jeunes mères pour ses soit-disant effets bénéfiques sur la production de lait, ainsi que pour ses écailles, ingrédient de la pharmacopée traditionnelle.
Un vaste réseau dans toute l'Asie du sud-est en fait le commerce de contrebande le plus important, à raison de milliers chaque année. La Chine a certes corsé en avril dernier la peine encourue par les consommateurs ou vendeurs d'espèces menacées, la faisant passer à 10 ans de prison, mais l'application de la loi reste manifestement laxiste.