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Cinéma: aucun éditeur ne veut publier les mémoires de Woody Allen

Selon le New York Times, aucun éditeur ne serait d'accord de publier le livre des mémoires du réalisateur Woody Allen. En cause, les accusations d'abus sexuels émises envers lui par Dylan Farrow, sa fille adoptive.

03 mai 2019, 07:15
Quatre maisons d'édition majeures auraient rejeté le manuscrit des mémoires de Woody Allen.

Après producteurs et acteurs, ce sont désormais les éditeurs qui boudent Woody Allen, qui ne trouve pas preneur pour son projet de mémoires, selon le New York Times. Après le mouvement #MeToo, le réalisateur américain a été rattrapé par des accusations d'abus sexuels.

Le quotidien cite des dirigeants de quatre maisons d'édition majeures, sous couvert d'anonymat, qui affirment s'être vu proposer un manuscrit par un agent du metteur en scène. Aucun d'entre eux n'a fait d'offre, ont-ils indiqué au New York Times, certains expliquant n'avoir même pas lu le texte.

 

 

En 1992, sa fille adoptive Dylan avait lancé des accusations d'abus sexuels contre Woody Allen. Les poursuites à son encontre ont été abandonnées après deux enquêtes distinctes de plusieurs mois, menées à l'époque.

Mais Dylan Farrow, soutenue par sa mère adoptive Mia Farrow et son frère Ronan Farrow, a renouvelé, au début 2018, ses accusations, que Woody Allen a toujours réfutées.

"Un héros" de #MeToo

L'image du réalisateur oscarisé s'est également dégradée après une interview à la chaîne argentine Canal 13, diffusée en juin 2018, dans laquelle il estimait qu'il avait le profil pour être un héros du mouvement #MeToo.

 

 

Son image étant brouillée, Woody Allen a vu plusieurs acteurs et actrices qui ont travaillé avec lui prendre leurs distances publiquement et indiquer qu'ils ne souhaitaient plus collaborer avec lui.

Début février, il a assigné en justice le groupe Amazon pour rupture abusive de contrat, reprochant au géant d'Internet d'avoir mis fin à leurs accords de production. Amazon a confirmé avoir rompu son engagement, qui portait sur le financement de quatre films et 68 millions de dollars au total. La procédure suit son cours et un procès pourrait avoir lieu en 2020.

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