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"Cinquante Nuances de Grey" au top à Guantanamo

Jim Moran, représentant démocrate d'une délégation du Congrès américain de retour de la prison de Guantanamo, a déclaré que le livre le plus lu par les détenus n'était pas le Coran mais "Cinquante Nuances de Grey", le best-seller de littérature érotique.

01 août 2013, 08:43
Plusieurs détenus, dont des accusés des attentats du 11-Septembre, raffolent de ce livre.

Les détenus de "grande valeur" de Guantanamo sont accros au livre érotique "Cinquante Nuances de Grey", selon des élus américains de retour de la prison située sur l'île de Cuba.

"Plus que le Coran, le livre le plus demandé par les détenus" du "Camp 7" est "Cinquante Nuances de Grey", a indiqué le représentant démocrate Jim Moran au Huffington Post, avant que ses propos ne soient confirmés mercredi par sa porte-parole. M. Moran est en faveur de la fermeture du centre de détention.

"J'imagine qu'il ne se passe pas grand chose (dans la prison). Ces types n'ont rien à faire, alors ils se disent 'pourquoi pas?'", se plonger dans cette saga sadomaso soft vendue à plus de 70 millions d'exemplaires.

L'élu a fait partie d'une délégation du Congrès américain qui s'est rendue à Guantanamo et y a rencontré le commandant de la base militaire, le médecin-chef, ainsi que l'officier chargé du "Camp 7", la zone la plus sécurisée de la prison où sont détenus les prisonniers dits de "grande valeur", dont les cinq accusés des attentats du 11-Septembre.

Le président Barack Obama promet depuis sa première campagne présidentielle, en 2008, de fermer la prison hébergeant les détenus de la "guerre contre le terrorisme" lancée dans la foulée du 11-Septembre. Mais cet engagement maintes fois répété a été contrecarré par le Congrès.

Sur les 166 détenus de Guantanamo, 86 - dont 56 Yéménites - ont été désignés comme transférables dans leur pays d'origine par les administrations des présidents George W. Bush et Obama. Quelque 46 autres sont en détention illimitée, sans inculpation ni procès faute de preuves, mais jugés trop dangereux pour être libérés.

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