Les habitants de la colonie israélienne d'Amona en Cisjordanie ont accepté dimanche la proposition de relogement du gouvernement. Cet accord épargne au premier ministre Benyamin Netanyahou l'obligation d'ordonner leur expulsion de force.
La tension n'a cessé de monter ces dernières semaines à l'approche de 25 décembre date à laquelle la quarantaine de familles de colons installées sur des terres palestiniennes privées près de Ramallah devaient être évacuées aux termes d'un jugement de la cour suprême.
Cette décision faisait craindre des affrontements entre les policiers et les habitants d'Amona qui refusaient de partir soutenus par des centaines de sympathisants. Le site avait été transformé en camp retranché par des ultranationalistes.
Colonie sauvage
La proposition du gouvernement prévoit comme compensation la "construction de 52 maisons et bâtiments publics à Amona" sur des terrains situés à proximité du site, où se dressait jusqu'à présent cette colonie.
Amona est une colonie dite sauvage, c'est-à-dire illégale au regard du droit qu'Israël applique à la majorité de la Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par l'Etat hébreu depuis 1967.
Amona, colonie sauvage en Cisjordanie https://t.co/345tJzQdsL pic.twitter.com/RAVxPTI4Am
— Palestinalibre.org (@palestinalibre) 28 septembre 2016
L'ONU et une grande partie de la communauté internationale ne font pas de distinction. Elles considèrent toutes les implantations israéliennes dans les territoires palestiniens occupés comme illégales.