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Climat: Trump a réveillé les gens sur le climat, dit Greta Thunberg

Greta Thunberg a encore surpris en déclarant que l’élection du président Trump avait fait prendre conscience de l’urgence climatique à une partie de la population. Elle traversera l’Atlantique en violier pour être à Madrid pour la COP25, qui aura lieu au début du mois de décembre.

13 nov. 2019, 08:34
La jeune militante suédoise semble quitter les Etats-Unis le coeur léger même si son bilan en terres américaines n'est pas très bon. (illustration)

La jeune militante suédoise pour le climat Greta Thunberg a estimé mardi que le recul environnemental du président américain Donald Trump avait sans doute contribué à la cause qu’elle défend. Elle quittera mercredi l’Amérique du Nord où elle a passé 11 semaines.

«Il est tellement extrême, et dit des choses si extrêmes, que les gens se sont réveillés d’une certaine façon», a dit Greta Thunberg mardi à l’AFP à Hampton, en Virginie sur la côte Est des Etats-Unis. Elle était à bord du voilier qui doit la conduire en direction de l’Europe mercredi matin.

 

 

«Quand il a été élu, je me suis dit que les gens allaient enfin se réveiller», a dit la militante âgée de 16 ans. «Peut-être qu’il aide».

Pour le voyage retour de l’adolescente, un jeune couple australien, parent d’un garçon de 11 mois, s’est porté volontaire. Elayna Carausu, 26 ans, et Riley Whitelum, 35 ans, qui vivent sur un catamaran et racontent leurs aventures sur les réseaux sociaux, avaient vu l’appel de Greta Thunberg qui cherchait un mode de transport écologique pour retourner en Europe, comme pour son voyage aller.

 

 

Au lieu de passer l’hiver aux Etats-Unis, ils ont proposé de ramener Greta Thunberg et son père en Europe, à bord de leur catamaran de 14 mètres, baptisé La Vagabonde.

Bilan en demi-teinte

A la veille du départ, Greta Thunberg a dressé un bilan en demi-teinte des derniers mois et du sommet de l’ONU sur le climat en septembre dernier, qui avait suscité sa venue en Amérique du Nord.

«Ça dépend», répond-elle de son ton factuel habituel. «D’un côté, beaucoup de choses ont changé dans le bon sens, mais plusieurs mois se sont écoulés sans action véritable, sans que les gens ne se rendent compte de l’urgence. Donc je ne sais pas, c’est à peu près pareil», dit la lycéenne, en année sabbatique jusqu’en août 2020.

 

 

Le trajet devrait prendre deux à trois semaines, selon la météo. La destination est le Portugal, à quelque 5500 km de distance, avec l’objectif de participer à la réunion sur le climat de l’ONU à Madrid du 2 au 13 décembre. Cette «COP 25», à laquelle Greta Thunberg devait initialement se rendre, a été déplacée du Chili à la dernière minute.

«Si j’arrive à temps, je participerai à la COP 25, car on m’a invitée», dit la Suédoise, emmitouflée dans son coupe-vent marqué des mots «Unite for Science» (unissez-vous au nom de la science). «Et puis je rentrerai à la maison, je pense».

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