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Comparution surprise du dépeceur présumé à Montréal

Le Canadien Luka Rocco Magnotta, auteur présumé du meurtre et du dépecage d'un étudiant chinois, a brièvement comparu en personne hier au palais de justice de Montréal.

22 juin 2012, 06:56
Le Canadien Luka Rocco Magnotta aurait perpétré l'assassinat de l'étudiant chinois Lin Jun à Montréal dans la nuit du 24 au 25 mai

Le dépeceur présumé de Montréal ne sera pas fixé sur son sort avant la tenue, en mars 2013, d'une enquête préliminaire. Il comparaissait hier à Montréal.

Magnotta a pris place dans le box des accusés, flanqué de trois policiers. L'air hagard, il n'a rien dit pendant la dizaine de minutes qu'a duré l'audience. Sa présence au tribunal constituait une surprise puisque les autorités avaient laissé entendre qu'il comparaîtrait par visioconférence depuis le centre où il est détenu.

Mardi, au lendemain de son extradition au Canada par l'Allemagne, il avait plaidé non-coupable de ses cinq chefs d'accusation, dont un pour meurtre prémédité. Magnotta, qui est accusé du meurtre de Lin Jun dans la nuit du 24 au 25 mai à Montréal, a demandé un procès devant juge et jury.

L'homme âgé de 29 ans a été emmené dans une fourgonnette blanche aux vitres teintées, sirène allumée et escortée par plusieurs voitures banalisées.

Parents présents

Les parents, la soeur et l'oncle de la victime sont arrivés au tribunal peu de temps après l'accusé, mais ils n'ont pas rencontré la presse et ont été emmenés par la police vers une salle séparée où ils ont assisté à l'audience par visioconférence.

"La famille de la victime a rencontré les procureurs. Ils étaient présents. On a le souci constant de les tenir informés", a déclaré à la presse un porte-parole du ministère public, Jean Pascal Boucher.

Les parties se sont entendues jeudi sur les prochaines étapes du processus judiciaire. Il a été décidé que "la conférence préparatoire", servant à déterminer le type et la durée d'un éventuel procès, se déroulerait le 9 janvier 2013.

Dix jours "d'enquête préliminaire", visant à vérifier la solidité des éléments de preuve au dossier, ont été fixées à partir du 11 mars. C'est seulement à l'issue de cette enquête que l'on saura s'il y a matière à procès. Magnotta est passible de la prison à perpétuité.

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