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Corée du Nord: les USA prêts à "détruire complètement" le régime de Kim Jong-un

Les Etats-unis ont appelé mercredi tous les pays à cesser leurs relations diplomatiques et commerciales avec le régime de Kim Jong-un et menacé de "détruire complètement" la Corée du Nord en cas de guerre.

30 nov. 2017, 06:52
Le dernier tir nord-coréen d'un missile intercontinental à une portée inédite constitue un camouflet pour Donald Trump qui avait assuré que le développement de telles capacités "n'arriverait pas".

Les Etats-Unis ont menacé mercredi de "détruire complètement" le régime nord-coréen en cas de guerre, quelques heures après le test d'un nouveau missile nord-coréen. Ils ont appelé tous les pays à couper leurs relations diplomatiques et commerciales avec Pyongyang.

Cette mise en garde a été lancée par l'ambassadrice américaine auprès de l'ONU, Nikki Haley, qui s'exprimait lors d'une réunion du Conseil de sécurité convoquée en urgence après le lancement du "Hwasong-15", qui a parcouru près de 1000 kilomètres avant de plonger dans les eaux japonaises.

 

 

Avec son dernier tir, la Corée du Nord "a choisi l'agression" plutôt qu'un processus pacifique, a lancé l'ambassadrice. "Nous n'avons jamais cherché la guerre avec la Corée du Nord et encore aujourd'hui, nous ne la cherchons pas". Mais "si une guerre se produit, ce sera en raison d'actes d'agression comme ceux dont nous avons été témoins hier (...). Et si une guerre survient, croyez-moi, le régime nord-coréen sera complètement détruit."

Appel à la Chine

"Il faut continuer à traiter la Corée du Nord comme un paria", a aussi réclamé Nikki Haley, en exhortant la Chine, premier partenaire économique de la Corée du Nord, à cesser toute livraison de pétrole au régime nord-coréen. Pyongyang continue "d'obtenir des produits dérivés du pétrole grâce à des transferts de navire à navire en mer", a dénoncé la diplomate américaine.

L'ambassadeur de Russie à l'ONU, Vassili Nebenzia, a appelé la Corée du Nord à cesser ses tests de missiles et ses essais nucléaires, soulignant que la Russie ne peut accepter un statut nucléaire pour la Corée du Nord. Il a demandé en parallèle aux Etats-Unis et à la Corée du Sud d'annuler leurs manoeuvres militaires conjointes prévues au mois de décembre parce que cela risque de "mettre le feu aux poudres".

 

 

Le dernier tir nord-coréen d'un missile intercontinental à une portée inédite constitue un camouflet pour Donald Trump qui avait assuré que le développement de telles capacités "n'arriverait pas". Lors d'un discours sur la fiscalité, prononcé dans le Missouri, le milliardaire républicain s'en est à nouveau pris au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, avec qui les échanges d'insultes sont devenus courants. "Petit Rocket Man est un jeune chien dérangé", a-t-il lancé.

D'après Pyongyang, l'engin a atteint une altitude de 4475 kilomètres avant de s'abîmer à 950 kilomètres du site de lancement. Sa trajectoire en cloche, à la verticale, suggère qu'il avait, de facto, une portée de 13'000 kilomètres, suffisante pour frapper partout aux Etats-Unis, estiment certains spécialistes.

Depuis l'arrivée de Kim Jong-un au pouvoir en 2011, la Corée du Nord a testé des dizaines de missiles balistiques, en dépit des sanctions réitérées de la communauté internationale. En septembre, elle a effectué son sixième essai nucléaire, le plus important jamais réalisé.

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