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Corée du Nord: Pyongyang affirme que le tir de missile a été une réussite

Lundi, la Corée du Nord effectuait son troisième tir de missile en trois semaine, malgré l'interdiction du Conseil de l'ONU et les menaces d'intervention militaire de Washington. Kim Jong-un qui a supervisé le tir confirme un essai réussi.

30 mai 2017, 07:32
Le président se dit convaincu de pouvoir continuer à progresser.

La Corée du Nord a confirmé qu'elle avait procédé lundi "avec succès" à un tir de missile, a indiqué mardi KCNA. Son chef se dit convaincu qu'elle va "faire un bond en avant encore plus important dans cet esprit d'envoyer un 'paquet cadeau' plus grand aux Yankees".

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un "a supervisé" le tir, le troisième en trois semaines, alors que de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU interdisent à Pyongyang de poursuivre ses programmes balistique et nucléaire, et que Washington menace le pays d'une intervention militaire.

 

 

"Le missile balistique a volé vers l'est où le jour se levait et a parfaitement atteint sa cible après avoir parcouru la moitié de la distance dont il est capable", a précisé l'agence de presse nord-coréenne KCNA.

>> A lire aussi: Pyongyang procède à un nouveau tir balistique et augmente la tension avec les pays voisins

Un Scud modifié

Le missile était équipé d'un système perfectionné de pré-lancement, une nouveauté par rapport aux précédents missiles de courte portée, ajoute KCNA, confirmant le tir d'un missile de type Scud modifié annoncé par la Corée du Sud.

L'essai visait à vérifier les capacités de ce nouveau système de navigation et la fiabilité d'un nouveau lanceur mobile.

La Corée du Sud a affirmé lundi que ce missile de type Scud avait parcouru 450 km, tandis que le Japon a précisé qu'il était tombé dans sa zone économique exclusive, qui s'étend jusqu'à 200 milles marins (370 km) de ses côtes.

Depuis l'année dernière, la Corée du Nord a accéléré le rythme de ses essais balistiques et revendique des avancées majeures en la matière. Ces revendications, difficiles à vérifier, comportent, selon des experts, un fond de vérité.

 

 

Le président américain Donald Trump a estimé lundi sur Twitter que la Corée du Nord faisait preuve d'un "grand manque de respect" vis-à-vis de la Chine, seul allié du régime de Pyongyang.

 

 

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