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Coronavirus: Moscou tente de cacher la situation catastrophique de son pays

La Russie n’est pas épargnée par la pandémie. Vladimir Poutine est partagé entre préoccupation sanitaire et sauver l’économie. Les zones périphériques font face à des conditions déplorables. Les places manquent et les médecins ne sont pas autorisés à parler aux journalistes sans feu vert officiel.

01 déc. 2020, 00:01
/ Màj. le 01 déc. 2020 à 06:48
Alors que la première vague, au printemps, a surtout concerné les villes, notamment Moscou (photo), plus de la moitié des personnes infectées pendant cette seconde vague du virus se trouvent en province et pâtissent d’infrastructures de santé dégradées.

Drôle d’endroit pour un hôpital. Au sud de Moscou, vers l’aéroport de Domodedovo, l’un des quatre établissements provisoires de soins contre le Covid de la capitale a été installé… dans un garage. Face à la seconde vague de la pandémie qui sévit en Russie et des contaminations qui explosent, d’autres «hôpitaux de réserve», représentant 6000 lits, ont également été installés, cet automne, sur une patinoire ou au VDNKh, le parc des expositions de Moscou.

Le «centre auto», comme on l’appelle, comporte six étages divisés en plateaux de 25 lits, avec des box équipés chacun en oxygène. Au total, 1800 lits et 57 chambres pour des patients en soins intensifs, le tout «occupé actuellement à 40%», explique Evgueni Belikov, 33 ans, le médecin-chef adjoint de l’hôpital. Cent nonante soignants, dont une cinquantaine de médecins, ont été mobilisés depuis l’ouverture de l’hôpital, le 19 octobre.

Dans le sous-sol du «garage», médecins...

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