La personne jusqu'alors considérée comme à l'origine d'une cinquantaine de cas de contamination au nouveau coronavirus en Lombardie ne peut pas être le patient zéro, à l'origine de l'épidémie. C'est ce qu'a assuré samedi le vice-ministre de la Santé.
"Sur la base des tests effectués, elle n'a pas développé les anticorps", a expliqué le ministre adjoint Pierpaolo Sileri.
Depuis l'annonce vendredi de ce premier cas suivi rapidement par des dizaines d'autres autour de la ville de Codogno où était hospitalisé Mattia, 38 ans, les médias avaient donné comme hypothèse qu'il ait pu être contaminé par un ami revenu en janvier de Chine.
C'est cet ami qui avait dans un premier temps été considéré comme un possible "patient zéro". Mattia, cadre de la multinationale américaine Unilever, avait dîné avec lui à plusieurs reprises. Placé en soins intensifs et intubé, il a pu être transféré samedi de Codogno dans un hôpital plus important à Pavie.