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Costa Concordia: l'Italie n'a pas de leçon à recevoir de la France

Le ministre italien de l'environnement n'a pas du tout apprécié que son homologue française, Ségolène Royal, fasse part de son inquiétude concernant les risques de pollution liés au remorquage de l'épave du Costa Concordia vers le port de Gênes.

18 juil. 2014, 14:33
Visiblement vexé, Gian Luca Galletti a renvoyé sèchement Ségolène Royal a ses études.

Le ministre italien de l'Environnement a sèchement répondu à son homologue française Ségolène Royal, dans un entretien avec le quotidien "La Stampa" publié vendredi. Cette dernière s'inquiétait des risques de contamination liés à l'opération de renflouement du paquebot Concordia et son transfert à Gênes.

"Je n'accepte pas que quiconque me rappelle à mes devoirs concernant le contrôle de nos mers, car c'est notre première préoccupation", a affirmé le ministre Gian Luca Galletti, soulignant qu'il trouve anormaux "le 'timing', le ton et les modalités de la demande de Mme Royal".

A sa demande, la ministre française de l'écologie a rencontré mercredi à Milan M. Galetti pour lui dire sa préoccupation quant au transfert vers Gênes du paquebot Concordia, dont le naufrage en janvier 2012 sur l'île toscane de Giglio avait fait 32 morts.

Ce dernier voyage, long de 280 kilomètres, doit conduire le navire non loin du cap corse, mais dans les eaux internationales, avant son démantèlement à Gênes. Dans un communiqué, Mme Royal a affirmé mercredi qu'elle "continuera à suivre de près l'ensemble de l'opération".

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