Quant au bilan, les autorités n'ont pas confirmé qu'un septième corps ait été repéré dans l'épave comme l'affirmait plus tôt le site du quotidien "La Stampa".
Le bilan provisoire établi par les garde-côtes s'établit donc toujours à six morts et 29 disparus. Parmi eux, 14 sont des Allemands, 6 des Italiens, 4 des Français, 2 des Américains, un est hongrois, un autre péruvien et un dernier indien.
Pour la recherche des corps et d'éventuels survivants dans l'épave, les plongeurs utilisent des micro-charges explosives pour ouvrir des passages. Trois explosions ont ainsi été entendues mardi matin.
"Des micros-charges explosives ont été placées par le groupe opérationnel des plongeurs de la marine et des gardes-côtes. Avec des plans du navire, ils se déplacent pour mettre les charges afin d'ouvrir des passages permettant de passer plus rapidement et de se déplacer avec davantage de facilité dans le navire", a expliqué le porte-parole des garde-côtes, Filippo Marini.
Ces micro-charges servent à ouvrir les portes étanches des navires. L'espoir des secouristes est de "trouver encore des survivants car s'ils ont trouvé une poche d'air dans une cabine et quelque chose pour se réchauffer, manger, il est possible de survivre", selon le commandant Marini.
Un spécialiste local de la protection civile rappelle toutefois qu'avec cette température de l'eau, il est impossible de survivre dans l'eau très longtemps, même en ayant de l'air.
Plaque luisante
Le commandant Marini a relevé qu'"une plaque luisante sur la mer avait été aperçue" et avait aussitôt été entourée" avec une ceinture de "bouées absorbantes". Il n'a pas précisé quelle était cette substance détectée à la surface, qui peut être de diverses origines.
Les autorités italiennes craignent une pollution marine si le carburant contenu dans le bateau se déversait dans la mer. Selon le commandant Marini, "il n'y a pas de danger pour l'environnement".
"Nous avons posé une ceinture de bouée pour contenir d'éventuelles fuites de carburant léger. Nous avons des plans pour transférer le carburant (les 2400 tonnes) depuis le navire dans des citernes", a-t-il souligné.