Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Coup de balai à la tête de l'armée

En écartant Ri Yong-ho, le chef d'état-major, Kim Jong-un affirme son autorité dans la dictature héritée de son père.

17 juil. 2012, 00:01
data_art_6225601.jpg

Kim Jong-un sort ses griffes. Sept mois à peine après son accession au pouvoir suprême, le nouveau leader nord-coréen s'affirme face à la vieille garde de son père en écartant brutalement le chef de l'armée, le maréchal Ri Yong-ho, qui avait joué un rôle clé dans l'ascension du jeune homme.

La chute du plus haut gradé de Pyongyang, tombée comme un couperet dimanche soir, marque une nouvelle étape dans le processus de transition dynastique qui s'était déroulé jusqu'ici sans accroc. Dimanche, le bureau politique du parti a décidé "de relever Ri de toutes ses fonctions pour cause de maladie", a annoncé l'agence de presse nord-coréenne, dans un communiqué aussi lapidaire qu'inhabituel. En un instant, le chef d'état-major, qui, jusqu'ici, suivait comme son ombre le jeune héritier sur chaque cliché officiel, siégeait au présidium du bureau politique, l'instance la plus puissante du régime, et était vice-président de la commission militaire centrale...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias