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Courrier suspect reçu sur une base militaire

Une lettre contenant de «possibles toxines biologiques» ja été envoyée à l'Agence américaine du Renseignement militaire. L'événement intervient à l'instant de la remise en liberté du quadragénaire soupçonnés d'envois similaires à Barack Obama.

23 avr. 2013, 22:46
Des renforts chimiques ont été mis en place lors de la réception des colis suspects.

«Le personnel de sécurité de la DIA a détecté une substance potentiellement dangereuse lors d'une vérification de routine du courrier. Des experts appelés pour l'analyser indiquent qu'il s'agit de possibles toxines biologiques», a de son côté précisé mardi la DIA dans un communiqué. 

Interrogée par l'AFP, l'agence de renseignement militaires n'a pas précisé de quelle substance il s'agissait. Le chef de la majorité démocrate du Sénat américain, Harry Reid, avait affirmé plus tôt qu'il s'agissait «de la même substance» – de la ricine, une puissante toxine biologique – que celle contenue dans les lettres que Paul Kevin Curtis est accusé d'avoir envoyé à Barack Obama, à un sénateur du Mississippi et à un juge de cet Etat.

Remis en liberté

La réception de ces courriers avait suscité un vif émoi aux Etats- Unis, au lendemain et au surlendemain de l'attentat commis en marge du marathon de Boston. L'avocat de Paul Kevin Curtis, un quadragénaire originaire du Mississippi, a par ailleurs annoncé mardi sa remise en liberté.

Il avait été interpellé la semaine passée et inculpé pour menace contre la vie du président après que le centre de tri postal de la Maison Blanche, en dehors du complexe présidentiel, eut reçu une lettre adressée à Barack Obama contenant de la ricine, la substance la plus toxique du règne végétal.

M. Curtis a été remis en liberté mais les charges à son encontre n'ont pas été levées, a affirmé son avocat Christi McCoy sur CNN. Le FBI n'a «rien» trouvé dans sa maison ou sur son ordinateur, a-t-il plaidé, affirmant que «Kevin Curtis est 100% innocent».

Les trois lettres à la ricine, signées «KC», étaient similaires à d'anciens courriers envoyés par M. Curtis, selon des procès-verbaux judiciaires.

Dans ces lettres, cet homme, présenté comme «délirant» par son ex-épouse, évoquait notamment l'existence d'un marché noir d'organes humains couvert par le gouvernement.

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