Enquêteurs et secouristes restent mobilisés dans le sud des Alpes françaises. Au sixième jour consécutif de leurs investigations, ils recherchaient toujours dimanche la deuxième boîte noire de l'Airbus de Germanwings et à récupérer des victimes du crash survenu mardi.
Les rotations d'hélicoptères entre l'aérodrome de Seyne-les-Alpes (sud-est) et le site du crash, distant d'une dizaine de kilomètres, ont repris vers 09h30 dimanche matin. Le temps est clair, aussi bien sur la zone de décollage que sur le lieu du drame. Quatre gendarmes ont dormi sur place pour sécuriser la zone pendant la nuit.
Pour les enquêteurs, il s'agit avant tout de retrouver la deuxième boîte noire. Ils veulent aussi identifier au plus vite les corps évacués de la montagne, notamment grâce à des prélèvements effectués sur les familles jeudi après-midi.
Selon le lieutenant-colonel Xavier Vialenc, interrogé samedi, "il n'y a aucune raison de ne pas retrouver la seconde boîte noire (...) On n'est pas à 3000 mètres sous l'eau", a-t-il dit, évoquant des crashs d'avion dans l'océan.
Le terrain sur lequel évoluent les enquêteurs est néanmoins très accidenté. Il nécessite l'encadrement permanent de militaires spécialisés dans le milieu montagnard. Le crash a fait 150 morts.